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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 08:39

Pour une version revue de la relativité de valeurs et croyances en Afrique noire

Jean-Pierre Luhata

 

Les valeurs culturelles sont aussi relatives en fonction du milieu qui les voit naître et qui y croit. J'aurais pu m'étendre là-dessus un peu plus en apportant bien des exemples relevant de la parapsychologie,si le temps me le permetait. Les questions qui viennent souvent à la surface portent à savoir si réellement le contenu des croyances ainsi que les valeurs qui en dérivent, ne sont le fait dénués de profondes convictions, isolés sans aucun enracinement dans certains principes qui les fondent ! L’hypothèse que ces lignes tentent de proposer invite à réfléchir pour voir dans quelle mesure derrières les croyances qui sont fonction d’un milieu, il n’y a pas quelque vérité qui explique que tout un peuple, de génération en génération, s’accroche à relier tel signe/cri à telle réalité, au sujet des animaux et oiseaux ainsi que les liens que ceux-ci entretiennent avec la vie humaine. Les détails suivants, concernent les réalités anthropologiques africaines,mais je les ouvre volontiers au Christianisme pour ne pas céder à leur pure exaltation, comme si elles transcendaient la foi en Dieu…Donc,la lecture est ouverte,dépassant l’anthropologie tetela, voire négro-africaine…

Sans aller dans les livres,il y a quelques cas qui,historiquement,eurent lieu en Afrique,dont les uns au Sankuru(RdC),et d‘autres,quelque part, au Cameroun chez les Douala et Beti.

1.Est-ce vrai que des humains peuvent se transformer en bêtes ?

Ces phénomènes invraisemblables concernent la tragédie ayant affecté la vie des personnes humaines vérifiées à travers la présence d’une réalité animale,dont on ne saurait justifier les liens avec le genre humain.Il s’agira des liens entre un oiseau nocturne et la vie d’une dame; ensuite, un autre aspect retrace une autre capturation, cette fois, d’un monstre,moins qu’un nain,une créature aux apparences humaines tirée d’une source de mon village Otshudi; en passant par certaines énigmes autour de chutes de Lokenye(Dihela)près de Djalo-cité;on aura évoqué brièvement le mystère Nkembe au large de la rivière Sankuru(RdC).Tandis qu’il s’est passé un autre phénomène étrange au Cameroun ou un animal s’est offert en redoutable allié dans un conflit interhumain. Ces lignes sont une brève analyse inscrite dans un cadre théorique d’une anthropologie culturelle,soulignant la conception d’un univers respectif perçu par un peuple donné, les Bantous d‘Afrique centrale.

1.1. La vie d’un humain détenue par un oiseau ?

 

1.2. La capturation d’un montre marin(Yonondo)

Un autre récit historiquement attesté, relate un fait, toujours dans mon village, probablement passé aux années 50; le village vivait les drôles de cas d’envoutement, quand en allant à la source aux heures de la soirée, certaines dames s’aperçurent d’un petit être humain,dans la profondeur de la source. Le malheur se signale par l’enfièvrement ou le mutisme amenant au sort fatal. La recrudescence de cas frapant les jeunes que les adultes, suscita de l‘inquiétude. De sorte que les féticheurs,dont la plupart des femmes,se décidèrent de braver la témérité du lieu public de baignade de cette source Shamanga,proche du clan de Chef du village.Alors qu’un monstre humain,y avait placé sa demeure.La créature mesurait à peine moins de quatre décimètres,on pouvait observer sa taille et son agilité dans la course,d’un visage agé,habillé d’une jupe en raphia,parlant le ton de Kudi(variante de tetela/hamba).Les féticheuses Maman Okond’aKongo, Mama Weci Okungu,s’en allèrent dans le lieu de baignade et après un moment de fouille,se saisirent de l’être de malfaisance, qui révendiquait sa libération. Alors que les dames entrées en transe et exaltées par la force de leur puissance,se decidèrent en définitive d’en découdre avec ce monstre affreux au quel l‘on dut la perte de vies humaines. La décision unanime était d’incendier cet agent de la mort dont les apparitions présageaient un virtuel enterrement dans les jours qui suivent. En dansant,en vertu du triomphe sur cet ennemi de la vie, la coalition de féticheurs le traina dans un bosquet de la savane,hors du village ou la pauvre bête fut incendiée.Tout le monde pouvait observer comment la créature s’agitait, en sursautant d’un grand feu allumé pour la circonstance. Enfin,le village vécut de moments paisibles,après cette libération de tourment que ce monstre créait, grace aux faveurs de fétichisme.Cet esprit supérieur(Yonondo)dont l’apparition inavertie signalait la mort éventuelle n’avait dès lors pris possession de cet endroit public de bain. On devait à cet esprit humain la cause de nombreux envoutements mortels.Tout le monde l’avait entendu crier de le relacher,car disait-il, être venu gouter aux céréales chez les Yenge.Ses tentatives d’évasions se sont avérées nulles devant la décisive détermination de la ligue de féticheurs. Le village aura gardé son acalmie aussitôt après cette capturation,en libérant le peuples des effets nuisibles du monstre. Depuis,cet incendie,on n’avait plus entendu parler d’incidents systématiques à ce lieu, si ce ne sont les faits isolés… Les témoins de cette histoire sont encore vivants ! Il faut lire dans les religions traditionnelles africaines que les féticheurs-seuses faisaient figure d’une présence sacerdotale dont le devoir consiste à libérer les villages de forces susceptibles d’en nuire aux membres. Cette fonction est ambigue,quand on sait que les féticheurs jouent aussi à la complicité quelque fois à certains malheurs.Toutefois,cette distorsion de l’ordre social dans lequel chacun savait ce qu’il devait faire,advint surtout avec l’arrivée des missionnaires; ceux-ci incitèrent le peuple à se rebeller à cette caste qui pourtant oeuvrait à la socialisation de la société.Les porteurs de connaissances seront globalement inscrits dans l’ordre de forces maléfiques. Une question par rapport à ce récit, comment un tel être hybride, humano-spirituel pouvait vivre sous l’eau ? Etant doté d’une corporéité physique,considérant sa nature combustible,alors, appartenait-il à un être humain,malgré que cette hypothèse ne pourrait s’affirmer,compte tenu l’absence de révendication ! Etait-ce un esprit humainement oeuvrant dans la malfaisance à son compte,en tant que personnalité, sans rapport de dépendance ni de possession ?

1.3.Les mystères de la rivière Lokenye:

Il s’agit des réalités inexplicables de cette grande rivière pendant les travaux routiers visant à établir le pont,les étonnants phénomènes de cette rivière surtout dans les environnages de chutes de Djalo,les effets similaires pendant la pêche dans ses étangs,etc.

1.3.1. Qu’a vu un blanc dans les chutes de Lokenye (Dihela) ?

Au moment s’établir le pont entre la rive gauche et celle droite de Lokenye dans le tronçon reliant Lodja à Katako en passant par Okolo,les pouvoir colonial estima de jeter un pont en amont de la chute.Ils mobilisèrent la main d’oeuvre faite de forgerons et de nageurs. Cet ingénieur, présidant les travaux se résout de sonder de lui-même la profondeur des eaux. Il plongea pour quelque minutes ressortir,; il replongea de nouveau, cette fois-ci,en gagnant la surface, il raconta avoir trouvé une dame sous l’eau, assise sur une natte.Tandis que la seconde fois, il dit qu’il aura rencontré probablement le mari, barbu,venant de l‘aval, le javalot à la main, le visage fermé pour cette invasion de sa présumée intimité. En sorte qu’il faillit lui lancer ce javelot,mais il se retracta en raison qu’il était de race blanche. Toutefois,l’ingénieur précisa le que le présumé esprit était puissant. Ce jour,il libéra les ouvriers aussitôt après ce drôle d‘expérience sousmarine; il décida de rentrer en Europe ou, il mourrut après l’arrivée. Les travaux durent s’achever sous l’ordre d’un autre ingénieur.

1.3.2. Un paralytique disparut la nuit auprès de la chute …

Un homme d’age adulte du nom de Ekinda Okitawombe, bien connu dans le monde de féticheurs,sa rénommée consécutive aux exploîts réalisés firent de son village un foyer d’atraction pour une clientèle soumise à sa consultation. Dans ce sens qu’on lui amena un paralytique,pendant qu’il s’efforça de l’aider; une nuit, il eut la certitude par un songe que s’il conduisait ce malade jusque auprès des chutes de Lokenye, celui-ci récouvrirait fermement sa marche sur ses deux pieds. Il eut aise à convaincre les familles qui y approuvèrent l’intention avec espoir que le leur serait guéri. On laissa le malade sur une chaise sur la rive proche de chutes et regagnèrent leur domicile. Le lendemain matin, la chaise resta vide, le malade ne fut plus au rendez-vous.On eut beau fouiller sans une moindre trace; le malade disparut jusqu’à ce jour ! L’Etat se saisit de l’affaire et décida d’arrêter immédiat du pauvre Ekinda; Il se fit transférer à la prison de Lusambo pendant plusieurs années et ne rentrera que peu de temps avant de mourrir.Pourtant,le tout célèbre Ekinda fut en mesure de soulager les graves maladies telles que l’épillepsie,les maux de ventre…Cependant,comment expliquer qu’Ekinda n’eut déjoué la ruse de l’ennemi au point d‘en être tombé sous le piège ? C’est ici que résident les limites du fétichisme, dont le pouvoir porte à s’inscrire sous l’angle de la contingence, comme il en est de toute compétence humaine.Nul ne put supçonner, encore moins remettre en doute,à travers ce songe,qu’Ekinda ne put guérir cette personne;autrement la famille de la victime en serait de plus réfractaire…Telle expérience inspire la saisit les limites de nos compétences entant qu’être humain !

1.3.3. Les offrandes et cris de danses sous les roches(Dihela)

 

Des circonstances rares, exigent qu’on offrit de vivres, tels que animaux domestiques tel en pleins travaux du pont sur le Dihela ou de commencer une activité aussi intéressante que la pêche en groupe. Ici, les aînés recourent à des cérémonies d’offrandes,des vollailes et paniers de céréales,accompagnées des paroles,à titre de dons aux ancêtres. Dans le cas de la pêche, ces cérémonies seront préalables à l‘usage de la substance qui permet de rendre la prise prolifique. Il y en a deux genres: l’une moderne une espèce d’insecticide servant à soigner les plantules de coton;tandis que l’autre, traditionnelle, est faite de feuilles des plantules poussant au village ou encore,la substance dérivée de fruits d’un arbre dit Okososo,susceptible de causer de la démangaison exterminante pour les poissons.Les responsables prononcent les paroles qui rendent agréables leurs offrandes aux ancêtres,dont le consentement explique l’engloutissement dans les eaux profondes. Ces cadeaux tournoieront à la surface tant qu’ils n’auront pas été aggréés par ceux-là(ancêtres),en signe de révendication supplémentaire.Les peuples,étant avisés,n’hésitant pas en à ajouter d’autres biens jusqu’à la submersion dans les profondeurs,signalant l’accord acquis. Autrement,la pêche ne pourrait se faire car,cette abstention momentanée relève de l’expérience pratique qui, en pareilles circonstances,indique combien il ne faille insister, sans paraître de la peine perdue. De même,quand les tentatives d’établir un pond s’évanouit, les aînés recourent aux même usage d’offrandes pour réussir le défi,surtout auprès de Dihela ou la rivière Lokenye tend à se frayer une nouvelle voie,hors de son cours normal.La solution finale consiste à plonger un certain nombre de vivres faits de vollailes,boucs/chêvres,et les panniers de riz blanc.Ces cadeaux sont un préalable à toute pêche, surtout celle aux Etangs. Est-ce tout est faux au sens d’une vague imagination populaire ? Je ne crois pas qu’il fallait attendre le cartésianisme pour apprendre à douter; en ce qui est de nos traditions,je présume,qu’il y ait des naïfs autant, que des personnes éprises de grandes capacités de doute. Je ne pourrais me convaincre que les générations entières se soient laissées berner par une grosse naïveté qui accrédite les supertitions sans qu’un seul arrive à y opposer un assaut de doute ! Dans ce sens que les penseurs de notre culture soulignent fermement que la tradition ne puisse littéralement se tromper.Les témoignages frisant l’unanimité insistent sur le fait que les bruits coordonnés émis des chutes de Lokenye,étaient plus que mugissments d’eaux,une coordination ultracacophonique qui se serait proche d’un festival sous-marin,animé par tambours et cris d’exultations de femmes…Autrement,selon toute vraisemblance, il y aurait une orchestration naturelle des forces aquatiques agitantes sur les pierres… Dans ce cas, l’art ne se serait plus déductible de d’intervention d’une causalité efficient(l‘homme),mais il serait fonction aussi des êtres de synthèse qui d‘eux-mêmes,s‘établissent comme tels(A lPour commencer par le plus récent, à mon village(Otshudi) dans le Kasaï, il y a, environs,une dizaine d'années,un homme s’est improvisé dans le champs pastoral et avait ainsi ouvert son église, en retrait du village,à moins de deux cent mètres.Les gens allaient le voir pour leurs intentions de prières.Un jour,il prêchait une retraite,alors qu’en pleine veillée de prière,entouré de ses fidèles, tout d'un coup,un oiseau nocture, connu dans la tradition,en pareil moment, comme agent de satan,vint perturber leur concentration,une volaille du nom d‘Ekeke,hululait près de sa concession.Plus d’une personne,le Pasteur en premier, était convaincu que la présence de cet oiseau symbolisait une attaque diabolique(tentation).Il se détermina d'aller l'attraper, ce qui arriva car, celui-ci ne parvint plus à s’évader; en sorte qu‘il le ceuillit entre ses mains pendant qu’il faisait les incantations et prières d’autorité.Le lendemain,une dame,proche à lui,se présenta,en lui proscrivant formellement de tuer l'oiseau,parce que porteur,à ses avis,du secret sécuritaire du clan.La nouvelle parvint au Chef du village qui ordonna de tuer la volaille pour voir dans quelle mesure le village serait menacé. Le pasteur, le Chef et d'autres personnes contraignirent la dame à cuire l'oiseau dont ils furent convives. Le lendemain de la prise du repas fait de la chair de la volaille,la pauvre dame s'est retrouvée décédée sur son lit. Qu’en pouvait conclure tout le clan si ce n’est rapprocher la victime de cet oiseau présumé nuisible ?

ire Luc Ferré (?),Nouvel ordre naturel,Paris, 198...) qui plaide pour le statut juridique en faveur de ces êtres qui, d’elles-mêmes,indépendemment de la logique médiatique humaine).

 

 

De mugissements de chutes, plus d’une personne s’était convaincu que ce milieu faisait vivre une expérience acoustique qui dépasse l’entendement. L’on avait l’impression les effets d’une fête nocture sous l’eau, pendant les heures reculées de la nuit. Une impression avertissait du déroulement d’un espace de vie en fête sous les roches. Ces bruits étaient loin des hallucinations auditives, en raison que même les personnes équilibrées en sont arrivées à formuler cette hypothèse qui suppose une vocifération moins cacophonique sous ces chutes.Mais après l’installation du pont, juste avant l’indépendance, il semble que ces bruits aient disparu. Cela se traduit-il par les forces de moteur, la circulation constante,les bruits de la rizerie du commerçant Welo,située à quelques pas de là ? Ces bruits eurent disparu mystérieusement.

2.Le mystère NKembe sur la rivière Sankuru()

Un autre phénomène que les européens avaient observé, sans qu’ils soient arrivés à comprendre ni combattre efficacement,est celui de Nkembe. Quand il apparaît au large de cette grande rivière,on s’aperçoit d’un bras levé en l’air couvert de bracelets avec une tête rasée,émergeant jusqu’au front. Son apparition gêne le libre passage des navires, qui risquent ainsi de chavirer aux voeux de rapprocher cet être étrange. Seules les offrandes appaisent Nkembe qui finit par disparaître de son seul gré. Les tentatives d’en dissuader l’ardeur à coups de fusillade sont restées inefficaces.Nkembe continue à apparaître jusque de nos jours. La cristallisation de ce type d’esprit en forme humaine,tout en dégageant une énergie supérieure à la force motrice,devrait se saisir au sens de réalité dont la raison scientifique ne pourrait cerner les contours.Le regrettable,par rapport aux savoirs castiques,repose sur un jaloux maintien dont ils se prévalent,dès lors qu’ils ne se soumettent au résautage objectivement communicationnel.Ils sont tributaires de la dynamique de la lignée et sombrent avec l’extinction de celle-ci.

3.Un chimpanzé tueur !

Au Cameroun, aux années soixante-dix, il semble que chez les Douala,deux hommes se trouvèrent en pleine dispute,l'un menaça d'en découdre avec l’autre.Celui-ci prit panique et en avertit les autorités de la menace, ici prise au sérieux par celles-là. L'Etat prit soin de lui fournir un dispositif sécuritaire fait d’une unité de protection militaire à l‘entourage de son domicile;vigilant jour et nuit. Un jour, contre toute attente,un chimpanazé avançait malgré les cris de témoins cherchant à le dissuader de s'enfuir; l’animal avança et fit s’évader les militaires, qui abandonnent leur protégé à lui-même. La bête prit d'assaut sa cible(le menacé)jusqu'à l’étrangler,gisant son corps au sol.Juste pris par un sursaut, les soldats se ressaisirent de leurs armes et tirèrent à bout portant sur la bête,qui s’écroula à l’instant même. Quelques temps plus tard,on apprit que l'adversaire,qui avait proféré les menaces, se retrouva mort à son domicile dans les délais qui suivirent cette fusillade.En somme,l'évènement compta trois corps,dont les deux adversaires et un chimpanzé,sans que les gens comprissent au juste ce qui arrivat(

Lire dans ce sens les livres du feu Père Meirad Hebga,charismatique, exorciste et prêtre jésuite camerounais de Douala, dont la pastorale portait sur ses matières, tout en enseignant dans plusieurs universités jusqu'aux Etats-Unis..).

Bref, il faut rappeler qu’il y a des traditions qui ne trompent pas,dès qu’on se rend à lenience de l’existence des liens unissant certaines personnes, porteuses d'esprits maléfique, employées à se servir de ces bêtes aux fins de nuir aux autres êtres humains.Cependant,une foi sincère en Christ,qui ne capitule pas quelques soit leur ardeur, loin du fanatisme,tel qu'il en est en vogue aujourd'hui,prend autorité sur ces pouvoirs.A lire aussi avec intérêt l'Antisorcier du feu Père Lufuluabo, ainsi que les recherches de Mgr Kassanda de Luiza ().

4. Tout n’est pas à consommer

Par ailleurs, du point de vue de la consommation,l’oiseau moineau n’est pas comestible en raison,il semble,de ce qu’il saigne beaucoup; tandis que le Kumbaka,espèce de dindon sauvage, quelle que soit sa proportion, n’est pas de nature à attirer les Tetela à cause qu’il fréquente les cimetières ou il se nourrit d’insectes volants qui y rampent(scarabée: Tokoto). Le fait que chacal déterre les corps humains ensevelis pour en faire sa provision,avant que son cris ne soit pris pour précurseur d’un incident fatal.D’ailleurs les connaisseurssavent efficacement contrer ces aboiements avisant un éventuel malheur, en sonnant la clochette(ngengele),pas n’importe laquelle,pour(chasser)exorciser ce mauvais sort pendant, surtout quand il y a une personne accablée d’une maladie. Le son de la clochette médiatise le Sacré et les forces (maléfiques)invisibles,dès lors qu’elle peut les éveiller,invoquer, autant elle pourrait les empêcher d’agir sur les humains. De là, découlent les ambiguités des effets acoustiques(

le son(de clochette) qui, à la fois, invoque et éloigne).

Je pense que dans ce sens que certains Weeci/Féticheurs utilisent chez nous la calebasse à énigmes dite diwolo,en réalité,contenant les têtes et pates de poulet sechées résonant du dedans. Autant les miaulements de chat ne sont pas qu’indicateurs de moment d’accouplement de ces bêtes, ils sont aussi, à en croire le P.Hebga,précurseurs de malheur dans nos traditions(dans l‘Afrique de foi, l’Afrique de raison,..).Enfin,comment expliquer scientifiquement la liaison de destin unissant l’écrasement d’un chien par un véhicule avec l’éventuelle probabilité que ce conducteur écrase aussi une personne ? Une métaphore affirme comparativement que le chien et l’homme partage une origine commune,Nombe, est-ce le génie de la sagesse ? Celui-ci désigne la sagesse, un homme se conduisant dans les limites de paramètres du raisonnable.

N’est-ce pas un scandale, quand on s’attèle à de tels rapprochements,car l’instinct animalesque s’appelle la ruse et jamais la sagesse( Mfo a nombe, ko onto a Nombe )!

Ces récits,loin d’être tributaires d

le son(de clochette) qui, à la fois, invoque et éloigne).

Je pense que dans ce sens que certains Weeci/Féticheurs utilisent chez nous la calebasse à énigmes dite diwolo,en réalité,contenant les têtes et pates de poulet sechées résonant du dedans. Autant les miaulements de chat ne sont pas qu’indicateurs de moment d’accouplement de ces bêtes, ils sont aussi, à en croire le P.Hebga,précurseurs de malheur dans nos traditions(dans l‘Afrique de foi, l’Afrique de raison,..).Enfin,comment expliquer scientifiquement la liaison de destin unissant l’écrasement d’un chien par un véhicule avec l’éventuelle probabilité que ce conducteur écrase aussi une personne ? Une métaphore affirme comparativement que le chien et l’homme partage une origine commune,Nombe, est-ce le génie de la sagesse ? Celui-ci désigne la sagesse, un homme se conduisant dans les limites de paramètres du raisonnable.

N’est-ce pas un scandale, quand on s’attèle à de tels rapprochements,car l’instinct animalesque s’appelle la ruse et jamais la sagesse( Mfo a nombe, ko onto a Nombe )!

Ces récits,loin d’être tributaires d

 

Les croyances sont fonction de milieux qui en font de valeurs,dont certaines sont susceptibles de vérifiabilité;tandis que d

(dans l‘Afrique de foi, l’Afrique de raison,..).Enfin,comment expliquer scientifiquement la liaison de destin unissant l’écrasement d’un chien par un véhicule avec l’éventuelle probabilité que ce conducteur écrase aussi une personne ? Une métaphore affirme comparativement que le chien et l’homme partage une origine commune,Nombe, est-ce le génie de la sagesse ? Celui-ci désigne la sagesse, un homme se conduisant dans les limites de paramètres du raisonnable.

N’est-ce pas un scandale, quand on s’attèle à de tels rapprochements,car l’instinct animalesque s’appelle la ruse et jamais la sagesse( Mfo a nombe, ko onto a Nombe )!

Ces récits,loin d’être tributaires d

( comme le soutint JM ELA,de triste mémoire)qui comprenne les complexes réalités de l

univers,qui demeurent encore un grand Mystère. S’il faut ouvrir une parenthèse spirituelle, telle qu’on s’est promis au départ,une lecture religieuse pourrait en faire, une variante d’une transcendance, manifestée pour indiquer les reliefs de compétences humaines. Ce sens serait proche de la conception qui fait du Sacré, l’objet de la religion chez R. Otto; cet auteur allemand inventeur du concept Numineux,qu’il désigne comme variante du Sacré.Il y a consacré un modeste volume intitulé Das Heilege(?),le Sacré dit le Numineux

, serait une réalité susceptible de prendre des enjeux significativement phénomenaux,tantôt,il se manifesterait sous forme de terreur avec grondement de tonerre; ailleurs,le Numineux fascinerait par la douceur envahissant la profondeur de l’humain.

Das Heilege(?),le Sacré dit le Numineux

, serait une réalité susceptible de prendre des enjeux significativement phénomenaux,tantôt,il se manifesterait sous forme de terreur avec grondement de tonerre; ailleurs,le Numineux fascinerait par la douceur envahissant la profondeur de l’humain.

Jean-Pierre Luhata

10.06.09

 

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